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Le blog de Didier Guillot

Bonjour et bienvenue ! Ce blog est mon espace d'expression et d'échange politique. Il me permet de rendre des comptes de mon mandat de conseiller de Paris du 18ème arrondissement délégué à l'enseignement supérieur, la recherche et la vie étudiante et Président de l'EIVP. Adhérent de La République En Marche et membre de son comité de pilotage parisien, je suis membre du groupe Démocrates et Progressistes au Conseil de Paris et dans le 18eme. Ce blog me permet également de commenter notre actualité politique nationale et parisienne.N'hésitez pas à réagir, à partager et à participer ! De gauche. Réformiste. Européen. Libéral. Ecologiste. Démocrate. Par ailleurs cycliste, pianiste, pongiste et amoureux de la montagne et des écrins.

« Les campus des années 70 hors de la ville, où les étudiants vivaient dans leur monde fermé, c'est fini »

Dépêche AEF - 184 172

Diane Scherer

 

« Les campus des années 70 hors de la ville, où les étudiants vivaient dans leur monde fermé, c'est fini »

 

(colloque Avuf - Nantes)

 

« La place des villes est reconnue, pas suffisamment, pas tout à fait comme on l'aurait souhaité, dans les lois ESR et décentralisation », déclare Johan Tamain, vice-président du Grand Roanne agglomération et secrétaire général de l'Avuf (Association des villes universitaires de France), réunie à Nantes les 13 et 14 juin 2013. « Mais ces lois laissent aux villes une marge d'initiative, une liberté d'expérimentation qu'elles peuvent saisir », poursuit le représentant de l'Avuf. L'association défend l'idée que les villes « participent activement à la réussite des étudiants », comme l'explique Didier Guillot, adjoint au maire de Paris en charge de la vie étudiante, vice-président de l'Avuf. Il estime également que toutes les villes ont une préoccupation commune : « développer des campus ouverts sur la ville » car « les campus des années 1970, en dehors de la ville, où les étudiants vivaient dans leur petit monde fermé, c'est fini ».

 

« Je pense que la question des relations entre les villes et les universités s'est un peu crispée sur la question de la représentation dans les conseils administration, alors que ce n'est pas le plus important », déclare Didier Guillot, qui participait vendredi 14 juin à Nantes au colloque de l'Avuf sur le thème « vivre la ville universitaire de demain ». « Bien sûr, cette représentation dans les CA est un élément positif, et c'est symboliquement intéressant, mais il me semble que le plus important, pour les villes, est ailleurs : être présentes dans les schémas régionaux d'enseignement supérieur et dans les futurs contrats État-région-collectivités territoriales pour la période 2014-2020 ». Pour l'adjoint au maire de Paris, il n'est pas question « d'un bras de fer » entre les régions et les villes, mais il remarque que « dans les précédents CPER, les villes étaient les passagers clandestins ». « Aujourd'hui nous sommes des acteurs à part entière dans les questions d'enseignement supérieur, de recherche et d'innovation, pleinement reconnus pour leur expertise ».

 

« LA RÉUSSITE DES ÉTUDIANTS PASSE PAR L'ENVIRONNEMENT »

 

Lors d'une rencontre, mardi dernier, entre l'Avuf et le MESR, de nombreux champs d'actions ont été évoqués : santé, logement, vie des campus, bourses, numérique, orientation. « Sur toutes ces questions, il y a une place pour le territoire, avec la question du site, plutôt à l'échelle des régions, mais qui nécessitera des déclinaisons opérationnelles », estime Johan Tamain. « Ce qui semble fondamental pour le ministère, c'est que la réussite étudiante passe par l'environnement », poursuit le secrétaire général de l'Avuf. « D'ailleurs, c'est intéressant de voir que les taux de réussite dans les sites secondaires sont souvent supérieurs à ceux de l'université mère. Les villes sont à même de répondre à ces enjeux de réussite étudiante et d'environnement : relations entre le secondaire et le supérieur, espaces de vie étudiante, numérique, etc. L'idée est d'arriver à des schémas de réussite étudiante ».

 

 

Pour l'Avuf, ces évolutions impliquent « un travail plus étroit entre universités et collectivités », mais aussi davantage de mutualisations. « L'étudiant n'est pas une personne à part dans la cité », affirme Didier Guillot. « Les villes ont désormais toutes une préoccupation commune : développer des campus ouverts sur la ville. Les campus des années 1970, en dehors de la ville, où les étudiants vivaient dans leur petit monde fermé, c'est fini. Et compte tenu des finances publiques, l'idée de mutualisations des usages est intéressante : avoir des bibliothèques municipales plus utilisées par les étudiants, des amphis qui peuvent accueillir des réunions ou des concerts pour les habitants du quartier, etc. ».

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